Ecoute | Enquête | Transcription |
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| Abidjan | E1: Et euh, quand tu vois par exemple les patients à l'hôpital, est-ce que tu peux comprendre ce qu'ils disent, quelquefois? |
| Abidjan | EO2: Non, mais, généralement je ne parle pas avec les patients. |
| Abidjan | EO2: Je parle pas avec les patients. J'ai fait un stage, |
| Abidjan | EO2: à l'hôpital, |
| Abidjan | EO2: avec les médecins, pendant six mois. |
| Abidjan | EO2: J'ai vu qu'ils avaient des difficultés parce il y avait des patients qui parlaient pas le français. |
| Abidjan | EO2: Et c'était surtout le dioula. |
| Abidjan | EO2: Les p/, les, les malades parlaient dioula, |
| Abidjan | EO2: mais les médecins étaient pas contents, |
| Abidjan | EO2: parce qu'ils voulaient que chacun s'efforce de parler le français. |
| Abidjan | EO2: Et il y avaient des dames même, ça j'étais témoin, |
| Abidjan | EO2: qui parlaient le français, |
| Abidjan | EO2: mais qui voulaient faire parler le dioula (rires). |
| Abidjan | EO2: Donc, lorsque le médecin parle en français, elles, elles répondent en dioula. |
| Abidjan | EO2: Jusqu'à ce que le médecin se fâche, fai/ et il, et il fasse semblant, |
| Abidjan | EO2: de se retourner, d'aller dans son bureau, comme s'il n'allait pas s'occuper d'elles. |
| Abidjan | EO2: Et elle l'a retenu en lui parlant français. |